Le 5 octobre, les représentants des Apprentis d’Auteuil, de Bergerat Monnoyeur et d’Eneria se sont réunis pour préparer le test du 30 octobre.
“ Je suis technicien principal régional au sein d’ENERIA. Cette journée a pour objectif de concevoir le test intermédiaire du 30 octobre, afin que les apprentis soient prêt le jour de leur certification. Ce “bac blanc” est une façon de les habituer au contexte formel de l’épreuve, de dédramatiser l’examen en leur donnant une première impression « en situation” . Avec un groupe composé des représentants des Apprentis d’Auteuil, Bergerat Monnoyeur et Eneria, nous avons défini les critères qui vont permettre d’évaluer les candidats sur des épreuves pratiques, théoriques et orales. De mon côté, j’essaie d’apporter mon expérience en tant qu’animateur, formateur-technique pour élaborer le cadre et des questionnaires abordables en fonction ce qu’ils ont appris. Il faut la même exigence, la même rigueur qu’à l’examen pour que cela colle à la fois à leur certification et également au principe de réalité de la société, des machines qu’ils utiliseront, des tâches qu’ils auront à réaliser. ”
RAPHAEL BRIGADIERE
“ Je suis responsable technique pour les équipements, chez Bergerat-Monnoyeur depuis 28 ans. Je suis intervenu dans le montage de l’examen blanc au niveau des tests pratiques, j’ai aidé à bâtir un QCM. C’est une technique que je maîtrise car dans mes fonctions de “responsable pédagogique” j’étais amené à évaluer le niveau des compagnons d’atelier, des dépanneurs, leurs points forts et d’amélioration afin de déterminer les formations qui les amèneraient à monter en compétences.
Ce test répond à un double objectif : juger leurs compétences techniques, mesurer s’ils ont acquis les bases nécessaires pour pouvoir travailler chez BM. On ne bâtit pas une cathédrale si les fondations ne sont pas solides. Dans l’épreuve pratique ce qui est en jeu c’est aussi leur comportement, comment réagissent-ils face à une panne ? Quelle est leur capacité à poser des questions pour affiner leur diagnostic ? Quel temps prennent-ils pour réfléchir avant d’agir ? Est-ce qu’ils se lancent à corps perdu en démontant tous les systèmes sans savoir exactement ce qu’ils cherchent ?
Je me suis impliqué depuis le début du projet Turbo, je trouve que c’est une chance merveilleuse pour ces gamins de pouvoir s’insérer, sortir des situations difficiles dans lesquelles ils sont parfois embourbés. A travers le dispositif Turbo, Bergerat leur offre une chance qu’ils ne rencontreront peut-être qu’une seule fois dans leur vie de pouvoir s’intégrer dans une société d’envergure pour y faire carrière !”
PHILIPPE PILLON