“ Ce qui m’a touché c’est que la société pour laquelle je travaille s’investisse dans un tel projet de solidarité qui d’ordinaire est plutôt réservé au milieu associatif.
C’est courageux pour une entreprise de relever ce défi. On est les premiers à le faire, on est des pionniers, c’est sympa. On espère que ça donnera des idées aux autres entreprises. Personnellement, être parrain m’a semblé très naturel. Je me suis porté volontaire pour accomplir cette mission car je m’investis déjà dans le milieu associatif et sportif auprès de jeunes qui sont en difficulté; ce n’est pas quelque chose qui me fait peur, j’ai l’habitude de les côtoyer, de leur parler, je connais leurs comportements. J’ai pu constater, au cours des discussions de cette journée de sensibilisation, que n’ai pas les a priori de mes collègues de travail, alors je les ai rassuré : non, ce ne sont pas de gros délinquants, des jeunes perdus ou très perturbés, on peut être en difficulté et avoir simplement besoin d’un coup de pouce, il ne faut pas s’en faire une montagne. Il faut tenir compte de leurs différences mais sans trop le montrer, il faut une grande écoute car c’est un moment important pour eux, c’est leur porte d’entrée dans la vie professionnelle. Je vais essayer de bien jouer mon rôle, mais je sais déjà qu’eux aussi vont nous apporter des choses positives ! Et même si tous n’arrivent pas à décrocher leur diplôme ou être embauchés dans la société, au moins ils auront intègré des valeurs universelles qui leur serviront dans leur parcours. ”
Maurice SAMOIAN, parrain