Baudoin Monnoyeur
Ce n’est pas à moi à faire le bilan du premier dispositif Turbo, il y a des gens beaucoup plus compétents à même de le faire, mais il est vrai que ce projet a marché au-delà de nos espérances et c’est une grande joie pour le président que je suis, et pour l’ensemble des gens qui ont été en contact avec ces jeunes, avec l’équipe des Apprentis d’Auteuil, au contact des difficultés quotidiennes et que finalement, nous sommes parvenus à régler.
Ce qui m’épate aussi, c’est finalement l’efficacité des deux groupes d’hommes et de femmes qui ont essayé de prendre ces jeunes pour leur donner une chance que sans doute ils n’avaient pas eu et dans le cadre du sens que nous-mêmes nous donnons à notre entreprise.
Nicolas Truelle
Chaque jeune est digne de confiance. L’expérience Turbo en est le parfait exemple ! La confiance que Bergerat-Monnoyeur et ses salariés ont accordé aux jeunes a été un vrai moteur pour eux. Ce dispositif a marqué un tournant pour Apprentis d’Auteuil. Il a renouvelé notre façon de penser l’insertion des jeunes. En travaillant au plus près avec ce Groupe, nous avons compris que nous pouvions combiner des enjeux RSE et de recrutement sur des filières en tension et, dans le même temps favoriser l’insertion sociale et professionnelle des jeunes écartés du monde du travail. Nous avons également vu ensemble que ceux qui “donnaient” recevaient aussi – différemment mais peut-être autant – que ceux à qui ils donnent ! A partir de cette première expérience réussie, Apprentis d’Auteuil a développé un programme de dispositifs de formation co-construits avec des entreprises dans les secteurs de la logistique, du bâtiment, de l’aéronautique… Merci donc au Groupe Monnoyeur de nous avoir guidé dans cette voie prometteuse !
Baudoin Monnoyeur
Pourquoi l’envie de faire un Turbo 2 ? Nicolas Truelle et moi-même, nous étions sous le coup de ce succès et cette réussite. Et c’est normal, après un premier succès même imparfait, qu’on essaye d’élargir, d’approfondir et de faire quelque chose de plus grand. Nous sommes des entrepreneurs après tout ! Nicolas se qualifie lui même, d’entrepreneur du monde social et moi un entrepreneur du monde de l’entreprise, C’est une volonté, un objectif tout à fait humain et que nous avons tous les deux.
Nicolas Truelle
Après les résultats positifs de cette première expérience, il y avait cette envie de Bergerat-Monnoyeur de s’engager de façon pérenne aux côtés des jeunes et d’envisager un partenariat de long terme avec Apprentis d’Auteuil. Ce projet qui allie enjeux RSE et recrutement est particulièrement innovant… et performant. Nous voulons développer ces dispositifs co-construits car c’est un levier efficace pour l’insertion des jeunes. Le premier enjeu, c’est que les jeunes de cette nouvelle promotion s’épanouissent et se révèlent autant que les jeunes de la première promotion, qu’ils trouvent leur place au sein du Groupe Monnoyeur, ou directement sur le marché du travail. Plus globalement, nous souhaitons agir pour ces 110 000 jeunes qui quittent chaque année le système scolaire sans qualification. Nous voulons tout faire pour éviter qu’ils ne viennent grossir les rangs de ces jeunes qui ne sont ni en emploi, ni en formation et qui sont déjà près de 2 millions dans notre pays. Derrière cela, nous avons à rapprocher et peut-être même réconcilier le monde de l’Ecole et le monde de l’Entreprise. Pour toutes ces raisons, il faut inventer et travailler main dans la main avec les entreprises pour relever ces défis considérables.