“Ces tests, que nous ferons passer aux candidats dans l’après-midi, ont pour enjeu de mesurer ceux qui vont être le plus en capacité d’aller au bout parce que c’est un projet qui est long. A leur échelle, 16 mois c’est très long pour des jeunes qui ont du mal à se projeter. Nous allons chercher les facteurs de motivation, les facteurs psychologiques de réussite en situation de formation, nous allons mesurer le besoin de contrôle, c’est-à-dire la façon de s’attribuer ce qui nous arrive, en bien comme en mal : Est-ce que c’est grâce à nous que les choses marchent ou ratent ? parce qu’on a agit ou est-ce qu’on l’attribue plus facilement à des facteurs externes comme le hasard, la chance…
On va tester également la façon de se projeter dans le temps : est-ce qu’ils se fixent des objectifs à court, moyen, long terme ? ou vivent-ils dans le moment présent et on verra ce qu’on fera demain…
Le dernier module examiné est le besoin de réussite : est-il important ? est-on très à distance des résultats ? Bon ou mauvais… Par exemple, si ces 3 notions sont notées basses, on a des profils de décrocheurs qui vraisemblablement n’iront pas au bout… Ces tests précèdent les entretiens finaux de Moissy, Vénitieux et Aix pour nous donner une idée des profils de ces jeunes, leur capacité à s’inscrire dans le programme du point de vue de l’effort scolaire et de la motivation et également leur aptitude à s’y maintenir jusqu’au bout.